Flo: Je vous mets les photos Ă  la fin : je vous conseille de lire le texte d’abord puis ensuite de regarder les photos.

Avant que vous lisiez cette article, je prĂ©fĂšre vous prĂ©venir que vous n’ĂȘtes pas obligĂ©s de lire jusqu’au bout car les informations que je vais retransmettre sont assez crues parfois, intentionnellement pour aider ceux qui le souhaitent Ă  vraiment bien comprendre ce qu’il s’est rĂ©ellement passĂ© au Cambodge 🇰🇭 et interdit đŸš« aux enfants đŸ‘¶ de lire cet article.

On m’avait vaguement parlĂ© de l’histoire du Cambodge, n’est-ce pas Carole lol, mais aprĂšs une journĂ©e de visite et avoir vu de l’intĂ©rieur, si on peut dire ça, ce qu’il s’est vraiment passĂ© dans ce pays il y a tout juste quelques dizaines d’annĂ©es, je suis profondĂ©ment bouleversĂ© par ce qu’on vĂ©cu les Cambodgiens et le courage qu’ils ont eu pour se relever un tel traumatisme. Si un jour vous visitez le Cambodge 🇰🇭, je vous conseille vivement de commencer d’entrĂ©e de jeux avant quoi que ce soit, par visiter la prison S 21 appelĂ© museum Genocide Ă  Phnom-Penh. Vous comprendrez pourquoi par la suite.

Je vais m’atteler maintenant Ă  la tĂąche de vous retranscrire le mieux possible ce que j’ai vu et vĂ©cu lors de cette visite d’une journĂ©e. En effet Ă  la fin de la visite, le guide audio nous a demandĂ©, en tant que tĂ©moin et faisant partie de la mĂ©moire du monde, de retranscrire Ă  nos proches ce qui s’est passĂ© au Cambodge, pour que dans le futur plus aucune atrocitĂ©s de ce genre ne se dĂ©roule encore, et que le partage, l’amour et l’humanitĂ© triomphent tout le temps.

Je suis donc allĂ© visiter cette prison seul, car les filles en avait peur, aux Échos de ce qu’on en disait. Apparemment c’est un endroit trĂšs sensible et dur niveau Ă©motionnel. Si un jour vous allez visiter S 21, il vous en coĂ»tera 5$ l’entrĂ©e + l’audio, disponible dans plusieurs langues dont le français Ă  3$ supplĂ©mentaires. Je vous encourage et mĂȘme vous oblige, lol, Ă  prendre l’auDio en plus car visiter sans l’audio, ce serait perdre tout l’apprentissage de cette visite.

Sachez aussi que ce que je vais raconter est loin de vous retranscrire aussi bien qu’une visite rĂ©elle des lieux ce qui s’est passĂ© il y a maintenant 35 ans dans ce pays.

Pour commencer, un peu d’histoire : cette prison Ă©tait avant cela un lycĂ©e, jusqu’en 1975, date Ă  laquelle les Khmers Rouge assiĂšgent la ville de Phnom-Penh. Les Khmers rouges sont un peu comme le parti communiste du Cambodge qui a pris, aprĂšs de longues annĂ©es le pouvoir par force en 1975, et Ă  ce moment-lĂ  le peuple a vu ça comme une libĂ©ration pour le pays car cela ne se passait pas trĂšs bien avec le gouvernement en place Ă  l’Ă©poque. DĂšs leur arrivĂ©e au pouvoir, ils ont Ă©vacuĂ©s la ville sous prĂ©texte de risque de Bombardements amĂ©ricains mais il n’en Ă©tait rien … c’Ă©tait pour mieux prĂ©parer le massacre qui allait se produire derriĂšre.

Pour comprendre l’idĂ©ologie des khmers rouge qui les ont poussĂ© Ă  faire ce qu’ils ont fait, elle est simple : Polpot, le visionnaire, si on peut l’appeler comme cela, voulait une sociĂ©tĂ© sans classes sociales et sans-travail non manuel a savoir : docteur đŸ‘šâ€âš•ïž, prof, ingĂ©nieur … le travail manuel qui Ă©tait pour lui la seule façon de travailler. Pour rĂ©sumer simplement : pour lui la propriĂ©tĂ© individuelle ne devait pas exister, seulement la propriĂ©tĂ© commune. En gros tu devais pas possĂ©der de trucs en perso, tout appartenait Ă  tout le monde.

Une fois la ville Ă©vacuĂ©e, ils font de ce lycĂ©e, comme 200 autres endroits dans le pays, une prison oĂč ils commencent Ă  y enfermer, et ce pendant prĂšs de trois ans, toutes les personnes ayant commis un crime ou Ă©tant considĂ©rĂ©es comme traĂźtres de la rĂ©volution des khmers rouge. La particularitĂ©, c’est que ceux qui ont commis un crime ou les traĂźtres, sont en fait, pour les khmers, seulement des gens qui exercent des mĂ©tiers qu’ils ne considĂšrent pas, Ă  savoir des mĂ©tiers intellectuels.

La mĂȘme annĂ©e, ils coupent toute communication dans le pays, ni tĂ©lĂ© đŸ“ș ni radio đŸ“» , interdiction au tĂ©lĂ©phone portable, lettre ou tout autre moyen de communication sous peine d’ĂȘtre exĂ©cutĂ©. Ceux qui refusent de quitter la capitale sont tuĂ©s sur le champ. Ceux qui ne sont pas enfermĂ©s dans les prisons sont contraints au travail forcĂ© dans les campagnes, dans des conditions dĂ©plorables, puisqu’ils seront pendant toute cette pĂ©riode, nourris par l’armĂ©e des khmers Rouge, avec interdiction de se nourrir soi-mĂȘme. Par exemple, rien que le fait d’aller choper une mangue dans le manguier Ă  cĂŽtĂ© de son terrain ou de sa maison, puisque c’est un bien appartenant Ă  L’angka ( l’organisation dirigeante des khmers rouge) est considĂ©rĂ© comme un crime valant la mort. Chacun dans les campagnes a le droit Ă  2 bols de riz 🍚 par jour Ă  faible dose. Et en plus de ça, comme cette organisation considĂšre qu’il faut revenir au travail de l’ancien temps, c’est-Ă -dire sans machine sophistiquĂ©e, il est donc confisquĂ© aux paysans tout ce qui est tracteurs, bƓuf, ect et remplacent par exemple les bƓufs 🐂 qui tirent la charrue par des paysans : adultes hommes, femmes ou enfants.

En 3 ans environ, 2 millions de cambodgiens mourront de ces conditions de faim ou d’Ă©puisement. Mais toute cette partie de la population, mĂȘme si c’est trĂšs dur de dire ça, s’en tire avec un peu plus de chance que les autres qui subiront un sort bien pire …

Pour en revenir Ă  la prison, Ceux qui Ă©tait enfermĂ©s, que ce soit enfant ou adulte, Ă©tait emmenĂ©s sur mensonges, en croyant qu’ils allaient aller dans une nouvelle maison ou Ă  des rĂ©unions comme on leur disait, et les yeux bandĂ©s, pour qu’ils ne reconnaissent pas l’endroit, ils atterrissaient dans une prison oĂč ils Ă©taient d’abord mis dans une grande salle, sans ventilation, avec comme seule « nourriture » deux cuillĂšres Ă  soupe par jour, et ils Ă©taient tous attachĂ©s sur une barre de fer par les chevilles avec dans l’obligation de rester couchĂ©s sans vĂȘtement, juste avec un seul caleçon surveillĂ© par un gardien qui leur mettait des coups de barres de fer, chaque fois qu’ils se relevaient sans demander la permission ou alors mangaient un des insectes qui les assaillaient de toute part car ils avaient trop faim … Certains mouraient de ses conditions avant mĂȘme de connaĂźtre la suite et les gardes laissaient ses cadavres plusieurs heures, attachĂ©s aux autres prisonniers encore vivants, qui du coup, pour ces derniers dormaient Ă  cĂŽtĂ© de cadavres.

Vous verrez sur les photos un monsieur avec un tuyau d’arrosage arrosant une salle pleine de prisonniers en caleçon. Cette photo reprĂ©sente un tableau peint par un survivant et ce tableau reprĂ©sente la douche qui Ă©tait donnĂ© de rares fois, dans ces conditions.

Dans cette prison 20 000 personnes ont été enfermés en trois ans, seulement 12 ont survécus.

Pourquoi si peu ? Vous allez comprendre…

Chacun leur tour, on dĂ©tachaient les dĂ©tenus de leur salle d’emprisonnement collectif pour les emmener Ă  l’interrogatoire. L’interrogatoire Ă©tait fait par l’Ă©quipe de la prison, des cadres des Khmers rouges, qui Ă©taient souvent des jeunes adolescents endoctrinĂ©s. Leur but Ă©tait d’obtenir des aveux de ces pauvres prisonniers pour des crimes ou des dĂ©lits qu’il n’avait pas commis puisque je vous le rappelle, le seul dĂ©lit que ces gens avaient commis, pour l’Angka, Ă©tait d’exercer un mĂ©tier intellectuel par exemple ĂȘtre professeur ou alors d’ĂȘtre confĂ©rencier ou autre et de parler en public devant des gens ou encore d’ĂȘtre Ă©tranger et donc, selon eux encore, d’avoir des potentiels liens avec des organisations comme la CIA. Pour exemple dans l’audio de visite, j’ai pu entendre le tĂ©moignage du frĂšre d’un prisonnier qui expliquait que celui-ci a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© aprĂšs une balade en mer avec ses potes. AccostĂ©s sur la cĂŽte cambodgienne au moment de la rĂ©volution khmers, ils sont immĂ©diatement emmenĂ©s dans cette prison oĂč ils atterrissent sans savoir pourquoi. Ils subissent alors un interrogatoire et on leur demande de dĂ©noncer des personnes qui travaille Ă  la CIA avec qui il serait en lien, et tout un rĂ©seau de personnes qui aurait commis des crimes envers la rĂ©volution khmer.

Pour les khmers, toutes les personnes qui Ă©tait arrĂȘtĂ©s Ă©tait coupable peu importe si c’Ă©tait vrai ou faux. Elle devaient toutes subir un interrogatoire et obligatoirement passer aux aveux. Pendant cet interrogatoire, ils Ă©taient torturĂ©s de toutes les façons les plus horribles et inimaginables : on leur coupait des doigts, ou alors les noyait, ou alors leur insĂ©rait des mille-pattes gĂ©ant dans les plaies ouvertes qu’ils avaient suite aux gros coups de fouets en fer qu’il venaient de subir, ou encore on les prenait par les coudes en arriĂšre jusqu’Ă  ce qu’il perde connaissance puis les tremper dans des grandes bassine d’excrĂ©ments humains pour les faire revenir et ensuite renouvelait l’opĂ©ration.

Les tortures pouvait durer des semaines voire des mois pour certains, trois fois par jour, et entre-temps, ils Ă©taient enfermĂ©s dans des toutes petites cellules de 2 mÂČ, sans lit 🛏, sans rien, attachĂ©s par une chaĂźne en fer au sol, avec interdiction de bouger sous peine de coups de fouet en fer et oĂč ils avaient en guise de toilette đŸšœ, pour faire caca une petite boĂźte en fer et un bidon d’huile pour faire pipi. Un prisonnier nous racontait, que si ils faisaient pipi Ă  cĂŽtĂ©, ils Ă©taient obligĂ©s de lĂ©cher jusqu’Ă  ce qu’il n’y est plus rien.

Une fois que les gardes jugeaient avoir assez d’aveux de la part des prisonniers, ces derniers Ă©taient emmenĂ©s dans des « Killing field ». On leur disait qu’on les transfĂ©rait dans une autre prison, alors qu’en fait on les emmenait et on les agenouillait devant une fosse oĂč lĂ , on leur assignait un coup de hache sur la tĂȘte puis on leur tranchait la gorge pour ĂȘtre sure qu’ils soient bien morts pour finir par les pousser d’un vulgaire coup de pied dans la fosse.

Imaginez-vous ĂȘtre un cambodgien, Ă  cette Ă©poque, ĂȘtre content de l’arrivĂ©e de ces personnes lĂ  au pouvoir car elle vous donne l’espoir d’un rĂ©el changement pour le pays. Quelques jours aprĂšs, des soldats viennent vous chercher en vous disant qu’ils vont vous mettre en sĂ©curitĂ©, et lĂ , sans que vous ayez le temps de comprendre quoi que ce soit, on vous bande les yeux, et on vous traĂźne par une corde comme du bĂ©tail, on vous jette dans un camion avec d’autres personnes. Pendant une journĂ©e entiĂšre, vous roulez, les yeux bandĂ©s, sans savoir oĂč vous allez, et lĂ  vous atterrissez dans un endroit oĂč vous ĂȘtes enchaĂźnĂ©s, aprĂšs vous ĂȘtre fait dĂ©pouiller de tous vos vĂȘtements pour vous retrouver avec plein d’autres personnes. On vous a pris en prĂ©alable en photo et en mĂȘme temps brĂ»lĂ© votre identitĂ©, et vous assignĂ© un numĂ©ro par lequel on vous appele tout au long de votre sĂ©jour dans cette enfer, pour effacer votre trace aux yeux du monde. On vous montre le rĂšglement intĂ©rieur de cette endroit qui semble ĂȘtre une prison (vous pouvez voir le rĂšglement intĂ©rieur de la prison sur une des photos). Vous n’avez pas le droit de contester, pas le droit de poser des questions, alors que la seule chose que vous avez Ă  ce moment-lĂ , Ă  part la peur de ce qui est en train de se passer, c’est des milliers de questions en tĂȘte. Vous avez Ă©tĂ© sĂ©parĂ© de votre femme đŸ‘© , de vos enfants peut-ĂȘtre, qui ont Ă©tĂ© peut-ĂȘtre amenĂ©s avec vous mais dans une autre partie de la prison. Vous avez peut-ĂȘtre vu votre femme ou enfant ĂȘtre exĂ©cutĂ© devant vos yeux… sans aucune raison apparente…

Et au bout de quelques jours de dĂ©tention, dans des conditions que nous vous n’avez jamais vĂ©cu de toute votre vie, on vous transporte, attachĂ© comme du gibier que l’on va brĂ»ler Ă  la broche, sur un bout de bois, dans une salle avec comme seul mobilier un lit en fer sans matelas, sans coussins, avec un bĂąton de fer Ă  cĂŽtĂ© et un garde. Vous ne savez toujours pas pourquoi vous ĂȘtes lĂ , pourquoi vous avez Ă©tĂ© sĂ©parĂ© de votre famille qui est sans nouvelles de vous depuis des mois, pourquoi on vous a battus et donner des coups, empĂȘcher de parler pendant des jours et des jours voire des semaines voire des mois, et la seule rĂ©ponse que vous avez obtenu aux quelques questions que vous avez eu l’occasion de poser qui vous ont donnĂ©s le droit Ă  de nombreux coups de fouet en fer, C’est que vous ĂȘtes un ennemi de la rĂ©volution…

LĂ , dans cette salle d’interrogatoire, on vous pose des questions, on vous oblige Ă  rĂ©pondre immĂ©diatement sans rĂ©flĂ©chir, sans contester, Ă  des questions dont vous n’avez souvent pas les rĂ©ponses puisque c’est des questions du style : pourquoi vous ĂȘtes ennemi Ă  la rĂ©volution ? dĂ©noncez un rĂ©seau de traĂźtre, alors que vous ne savez mĂȘme pas pourquoi vous-mĂȘme vous ĂȘtes un traĂźtre ni pourquoi vous ĂȘtes un ennemi de la rĂ©volution. HĂ©las sous la torture, tous les jours jusqu’Ă  ce vous avouiez, sans que vous sachiez quand tout ce cauchemar va se terminer, vous vous sentez obligĂ©s de parler, obligĂ© de donner des noms, et vous sortez plein de noms. Vous donnez des rĂ©ponses absurdes, en espĂ©rant que ça va contenter les interrogateurs. Vous dites des choses qui pourrait s’apparenter Ă  des crimes comme ces gens ont l’air de le dĂ©finir comme tel : comme le fait que vous avez travaillĂ© auparavant dans une entreprise industrielle ou alors quand on vous pose la question de qui connaissez-vous Ă  la CIA , vous rĂ©pondez, quand on vous pose la question « qui vous a appris Ă  parler en public ? », comme il a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans les archives d’un aveu de l’Ă©tranger nĂ©o-zĂ©landais naufragĂ© sur les cĂŽtes Cambodgiennes ce moment-lĂ , vous donnez le nom du patron de KFC, ou encore le prĂ©nom de votre mĂšre mais en mot cryptĂ© ( S-STAR = Esther ) = histoire vrai. J’ai, au passage entendu en audio le tĂ©moignage du frĂšre de ce prisonnier qui raconte cela et qui dit que quand son frĂšre donne en dĂ©dicace Ă  sa mĂšre son prĂ©nom dans son aveu de prisonnier et garde son sens de l’humour avec le nom du patron de KFC, « le colonel sanders », juste avant d’ĂȘtre exĂ©cutĂ© comme un mal-propre, aprĂšs son interrogatoire et aprĂšs avoir Ă©tĂ© torturĂ© par ces gens qu’il ne connaissait mĂȘme pas, et ben son frĂšre reconnaĂźt lĂ  acte de bravoure et une victoire sur l’inhumanitĂ© de ces gens lĂ , et je peux vous dire qu’Ă  ce moment-lĂ  de la visite, ben, putain, j’ai pleurĂ©.

Et du coup, une fois les aveux d’un crime et d’un dĂ©lit que vous n’avez pas commis, couchĂ©s sur papier, on vous emmĂšne quelque part les yeux bandĂ©s, croyant que vous changez de prison, mais au lieu de ça, on vous exĂ©cute sans un seul mot, sans que vous ayez le temps de comprendre pourquoi tout ça vous ai arrivĂ©, sans que vous ayez eu le temps de dire au revoir Ă  ceux qui vous Ă©tait cher et inversement …

Vous pouvez voir en photo, les cellules, les seaux qu’ils avaient en guise de toilettes đŸšœ , les barres de fer auxquelles ils Ă©taient attachĂ©s tous ensemble dans la mĂȘme salle, les techniques de torture adoptĂ©s peintes sur tableaux par un des survivants, des crĂąnes retrouvĂ©s dans les « killing field », une photo d’un des bĂątiments conservĂ© quasi en l’Ă©tat depuis 1979, date de la libĂ©ration du Cambodge 🇰🇭 des mains des khmers rouges par les soldats vietnamien, des photos de livres ou films qui racontent des tĂ©moignages bouleversants de cette Ă©poque.

J’ai essayĂ© de vous retranscrire ce que j’ai vu et entendu lors de cette visite, mais je peux vous assurer que rien ne vaut d’aller voir vous-mĂȘme sur place ce qu’il s’est rĂ©ellement passĂ©, de le ressentir et de vous mettre Ă  l’intĂ©rieur d’une des cellules oĂč ces prisonniers ont connus l’enfer, pour ressentir ce qu’ils ont ressentis Ă  ce moment-lĂ , et vous donner le sentiment profond qu’il est urgent et important de donner et de propager de l’amour et de l’humanitĂ© dans ce monde et sur notre planĂšte pour Ă©viter l’Ă©mergence de tels crimes et Genocides dans le futur…

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